ébullition muséo
IDÉES DE PROJETS
Ébullition de projets...
On a tous en tête des projets qui ne demandent qu'à éclore
Les missions d’Ébullition muséo sont, d’une part de répondre à vos besoins et d’autre part, d’être force de proposition avec des projets inédits. Car il y a de ces projets qui naissent un jour en vous et qui rapidement vous tiennent à cœur.
On les réfléchit, on les murît, on les détricote, parfois on les met de côté, et puis on les reprend, on les fait évoluer. Mais on ne les oublie pas. Parce qu’au fond, on y croit à ces projets. Et on espère qu’un jour, ils deviendront tangibles et prendront vie !
Chez Ébullition muséo , des projets comme ça, on en a ! Mais ces esquisses de projets ont encore besoin de maturer et d’évoluer. Alors si jamais en lisant le brief de l’un d’entre eux vous vient l’envie de faire partie de l’aventure, vous êtes les bienvenus pour soutenir, réfléchir et phosphorer avec nous !
Et dans l’éventualité où vous auriez juste envie de financer l’un de ces projets, rassurez-vous, aucun véto ne sera posé !
Le brief
Pour certains c’est celle du vide, pour d’autres celle du lendemain, de l’inconnu, du ridicule, du temps qui passe… Tout être vivant est confronté régulièrement à ce sentiment universel qui angoisse, inquiète, rend craintif : la peur.
La peur est une émotion universelle qui nous permet de réagir à un danger potentiel, qu’il soit réel ou imaginaire. Personne n’est épargnée, la peur réside en chacun de nous. C’est un véritable instinct de survie qui nous permet d’éviter des situations dangereuses. La peur éveille notre attention et notre sensibilité et nous permet de fuir, voire de combattre. Cependant, elle peut aussi devenir un frein à des situations classiques. Elle peut paralyser et nous empêcher d’avancer. Elle nous entoure, nous inonde, nous envahit, et parfois nous dépasse.
Mais alors pourquoi avons-nous peur ? Et surtout comment se manifeste la peur ?
Heureusement, la plupart des peurs peuvent être surmontées. D’ailleurs de nombreux peuples, de tout temps, ont appris à lutter contre la peur, pour tenter de la dépasser.
Mais peut-on ne plus avoir peur ? Et surtout faut-il ne plus avoir peur ?
Véritable sujet d’actualité, la peur est extrêmement présente dans la société. Certaines peurs sont primitives et d’autres semblent liées à des phénomènes de société qui se sont ensuite transmis de générations en générations. D’ailleurs , la peur a toujours été un moyen de contrôler les populations : guerre, enjeux politiques, terrorisme, principe de précaution, etc..
Alors comment apprendre à surmonter ses peurs pour une plus grande autonomie de choix ?
Cette exposition invitera le visiteur à (re)découvrir ce sentiment universel qu’est la peur. L’approcher, l’amadouer, l’analyser, le comprendre et peut-être même le surmonter pour atteindre un peu plus de liberté.
Une exposition qui fera frissonner, sursauter et peut-être même bondir mais pour mieux rebondir !
Le brief
En recherche scientifique, contrairement aux idées reçues, il y a des découvertes qui sont dues au hasard, ou presque… Parfois, la découverte scientifique résulte de l’imprévu, du déconcertant, de l’inattendu. On parle alors de sérendipité !
Prenons l’exemple de Alexander Fleming. Médecin, biologiste et pharmacologue, il était connu pour ses travaux sur les staphylocoques. Estimé par la communauté scientifique pour la qualité de ses recherches, Alexander Fleming était cependant aussi connu pour être désordonné et négligent. Alors qu’il revient de vacances, il remarque que plusieurs de ses boîtes de pétri ont été contaminées par un champignon. Il les met alors dans du désinfectant mais en ressort quelques-unes lors de la visite d’un collègue. Il observe alors que les bactéries ne se sont pas développées autour du champignon. Il prélève un extrait de la moisissure et découvre la pénicilline. Cet exemple illustre parfaitement le concept de sérendipité. Une découverte fortuite certes mais par un esprit déjà préparé qui en perçoit alors immédiatement l’utilité. Puisque l’improbable, ce n’est pas l’impensé !
Alors pourquoi la culture scientifique ne s’emparerait-elle pas, elle aussi, de ce concept en faisant la part belle à l’improbable.
Le « festival de l’improbable » prendra ses quartiers dans un lieu atypique, un espace où l’on ne s’attend pas nécessairement à parler de science. Pour maintenir l’effet de surprise et toucher du doigt l’imprévu, l’emplacement ne pourrait être communiqué qu’au dernier moment. On y parlera de sérendipité, on déambulera à travers des cabinets de curiosités, on enquêtera sur des énigmes de science, on s’interrogera sur le futur, on s’amusera avec les biais cognitifs, on étudiera la flexibilité mentale ou cognitive, on débattra sur la gestion de crise, on s’intéressera aux neurosciences et on expérimentera le lâcher prise.
Théâtre d’improvisation, prestations artistiques, conférences, jeux grandeur nature, expériences sociales, les formats d’intervention seront multiples et pourront parfois déconcerter. Mais au fond, n’est-ce pas ça le but d’un festival de l’improbable ?!
Le brief
La science, c’est un ensemble de connaissances sans cesse renouvelées et une discipline qui étudie, questionne, expérimente, théorise, construit et déconstruit. Mais c’est aussi des personnalités, des compétences, des cultures et des vécus variés qui se rencontrent, partagent, échangent.
C’est pourtant trop rarement les histoires et les moments de vie que l’on met en avant. Cette bande dessinée est donc là pour parler de science au travers de ceux qui la font et des instants de leur quotidien professionnel qui les ont marqués. Des tranches de vie simples mais singulières qui nous feront découvrir ou redécouvrir la science différemment.
Le format bande dessinée permettra de créer une galerie poétique de portraits de scientifiques qui livrent leurs souvenirs, leurs galères, leurs échecs, leurs bons moments et leurs sensibilités.